Retour de lecture : « Les Combustibles »

« Les  Combustibles » par Amélie Nothomb

🧡🧡

Hier, je vous parlai du livre d’Amélie Nothomb, « Acide sulfurique » en exprimant tout mon ressenti négatif à cette lecture.

Entre-temps, j’ai lu « Les Combustibles » de la même auteure, et ce ne sera pas l’ouvrage qui me fera bondir de joie en criant j’adore ce livre.

Tout d’abord, pour celles et ceux qui ne le savent pas, ce n’est pas un roman, mais ce livre est présenté comme une pièce de théâtre. Étant donné le peu d’épaisseur du livre, dans tous les sens du terme, j’appellerais ça plutôt une saynète.

Ce livre, dans lequel seuls les dialogues entre trois personnages sont présents, l’unique thème tourne autour d’une question philosophique : quel livre garderiez-vous si vous deviez brûler votre bibliothèque pour ne pas crever de froid ?

Trois personnages à la psychologie limitée au strict minimum tournent en rond autour de cette question essentielle en cas de guerre. Le vieux

professeur forcément intelligent et libidineux, la jeune fille automatiquement prête à tout pour se réchauffer et l’étudiant amoureux et bête à manger du foin forment ce trio digne des mauvais vaudevilles.

Alors, pour donner une image intellectuelle reflétant l’intelligence et les connaissances littéraires d’Amélie Nothomb, des noms prestigieux égrainent ce récit tel Blatek, Faterniss, Obernach, Esperandio, ou encore Kleinbettigen…

Vous ne les connaissez pas ?

Bande d’incultes !  

Mais, c’est normal, ils n’existent pas, elle a tout inventé.

C’est peut-être la seule chose que j’estime être originale dans ce livre. J’ai trouvé le reste profondément soporifique. Heureusement, il se lit vite, très vite, même si le total de 88 pages m’a paru en durer 200.

Je vais attendre un peu avant de me lancer à nouveau avec cette auteure…